Sharing economy
*économie collaborative
*économie collaborative
MARCHÉ
Publié le lundi 02 mars 2020
La sharing economy, ou « économie collaborative » en français, trouve son origine dans le troc entre particuliers. Depuis quelques décennies, de plus en plus d’entreprises proposent des produits ou des services via des plateformes en ligne. Ceci dans le but de mieux contrôler les biens de consommation. « Tout ce qui n’est pas utilisé peut être loué », tels sont les arguments de ce type d’économie.
Les avantages de ces plateformes sont nombreux : un large choix de produits proposés, des prix plus bas, des prestations de qualité, le tout au bénéfice des clients. Airbnb ou Uber font figure de pionniers dans ce bouleversement de l’économie traditionnelle.
Après la crise économique de 2008, le pouvoir d’achat des ménages français s’est réduit significativement et l’épargne n’a jamais été aussi élevée. Dans ce contexte, les Français se sont tournés vers des alternatives moins onéreuses.
Grâce à la sharing economy, les particuliers peuvent offrir leur propriété à faible coût et à faible risque, allongeant de facto le cycle de vie des biens de consommation.
La France fait partie des pays les plus développés (derrière les États-Unis et l’Espagne) dans le domaine de l’économie collaborative, grâce entre autres à BlaBlacar (2004), Leboncoin (2006), Ulule (2010), KissKissBankBank (2010) ou La Ruche qui dit oui ! (2011).
L’absence d’intermédiaire, relative à l’économie collaborative, n’existe pour le moment que dans certains secteurs. On retrouve la majorité des plateformes dans les secteurs du logement, de la location de véhicules, dans l’aide à domicile ou dans la restauration.
En revanche, le terme « collaboratif » ou le terme « partage » peut être mal interprété. Si la sharing economy facilite les échanges entre les personnes, elle n’a pas pour volonté première d’aider les autres de manière totalement altruiste.
La France constitue un excellent terreau pour les jeunes start-ups françaises, notamment d’un point de vue réglementaire.
En effet, plusieurs mesures encadrent ce business model comme la création du statut d’auto-entrepreneur, la clarification de l’activité pour garantir une concurrence équitable ou la transparence entre les plateformes et les utilisateurs-consommateurs.
Prenant la mesure du potentiel de l’économie de partage, certaines enseignes de franchise se sont laissées tenter.
Le réseau UCAR a par exemple lancé Ucar2share en 2019. Dans une volonté de rentabiliser le parc roulant, UCAR propose une solution de remplacement d’une ancienne voiture par un nouveau véhicule. A partir de 49€ par mois, le futur utilisateur peut bénéficier d’une voiture neuve, financée en LOA (location avec option d’achat), contre une mise à disposition une semaine par mois en location.
Le géant la location de véhicules entre particuliers Getaround (ex Drivy) s’est lui aussi lancé dans la franchise et propose, via l’application Getaround Connect, l’accès à une flotte de 4 000 véhicules en autopartage partout en France. Idem pour Ubeeqo en association avec Europcar.
63% des consommateurs français auraient recours à la consommation collaborative pour « payer moins cher » et 55% pour « trouver des bonnes affaires ». Ainsi, les Français souhaitent optimiser leur pouvoir d’achat.
Selon le Ministère de l’Économie de l’Industrie et du Numérique, « la consommation collaborative ne se substituerait pas automatiquement à la consommation conventionnelle et pourrait au contraire être complémentaire à cette dernière ».
Si les détracteurs de l’économie collaborative l’affichent comme un système déshumanisé, d’autres constatent que l’utilisateur reprend le contrôle de sa consommation. L’État souhaite désormais que les utilisateurs-consommateurs déclarent leurs revenus issus de ces plateformes, preuve de l’engouement de la sharing economy.
Chargée d’études géomarketing
Territoires & Marketing
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