Produit de fêtes par excellence, le chocolat connaît une forte saisonnalité. Avec Noël, Pâques est le deuxième temps fort de l’année pour tous les spécialistes. Tour d’horizon des chiffres que représente cette période propice.
Entre Noël et Pâques, les chocolatiers réalisent plus de la moitié de leur chiffre d’affaires annuel en l’espace de quatre mois. Une période charnière, donc, qui se prépare plusieurs mois à l’avance. « Cela influence par exemple les ouvertures de nouveaux magasins », expliquait ainsi Alban Pinat, directeur du développement de l’enseigne De Neuville, lors d’une conférence à Franchise Expo, en mars dernier. Rien ne sert en effet d’ouvrir pendant le rush des fêtes de fin d’année alors que le franchisé démarre seulement son activité et doit encore prendre ses marques et se faire connaître dans son quartier. À la veille de ce week-end pascal, zoom sur les chiffres que représente cette célébration pour les chocolatiers en France.
Pâques, une fête à ne pas manquer
Seulement quelques semaines après la course de Noël, les chocolatiers doivent chaque année remettre le couvert à Pâques, une fête où le chocolat, sous forme d’œuf, de lapin ou de poule, reste le produit phare. D’après une enquête menée par Territoires & Marketing, en 2017 deux Français sur trois achèteront du chocolat à Pâques. Et ce pas uniquement pour plaire aux enfants et organiser de grandes chasses aux œufs ! En effet, si 55 % des Français offriront bien du chocolat à leur progéniture, 52 % déclarent qu’ils en achèteront également pour eux-mêmes et 45 % pour leur conjoint.
Le chocolat, toujours aussi attractif
Bien évidemment, les Français n’attendent pas les fêtes pour déguster du chocolat. 97 % d’entre eux déclarent aimer ce produit et, en moyenne, chacun en consomme 7,6 kg par an, dont 4,3 kg en tablettes – soit plus de 21 tablettes par personne ! En valeur, cela représente un budget de 110 euros par an et par ménage (source : Kantar WorldPanel en 2012). À Pâques, le budget moyen se situe entre 20 et 45 euros pour la moitié des Français environ, et un tiers des 35-44 ans prévoit de dépenser plus de 50 euros.
Par Jennifer Matas dans Les Echos de la Franchise du 14.01.2017